Gyropodes, overboards : quelle est la règlementation ?

Le contexte actuel, marqué notamment par tout un lot de crises liées au changement climatique, favorise la promotion des EDPM. Vous trouverez effectivement dans cette catégorie des engins comme les trottinettes électriques, des gyropodes ou encore des hoverboards. Propulsés à une vitesse grand « V » sur le marché, ces derniers créent une effervescence au niveau des consommateurs. Avant de sortir votre nouvelle acquisition, autant vous mettre au parfum de la réglementation régissant ces engins.

Réglementation relative à l’usage des gyropodes et hoverboards

Faute de réglementation spécifique, les Engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) doivent se contenter du Code de la route. Cette dernière étant précisée par l’Article R412-43-1, du décret du 23 octobre 2019. Le texte en question reconnait chez les gyropodes et les hoverboards le statut de nouvelle catégorie de véhicules circulant en France. Une très grande partie de ladite réglementation promeut différentes attitudes à adopter en milieu public pour les détenteurs de tels engins. Cela dans le but d’écarter toute forme de danger pour les autres usagers des trottoirs : enfants, personnes âgées ou handicapées… D’ailleurs, les titulaires de gyropodes ou d’hoverboards sont contraints d’utiliser les pistes cyclables dans les agglomérations comme en dehors. Retenez également qu’un EDPM est interdit aux moins de 12 ans, aux individus sous l’emprise d’alcool et aux personnes dépourvues d’assurance.

Les équipements requis

Avant de sortir votre gyropode du garage, il vous incombe également de prendre en compte les équipements adéquats. Deux catégories de matériels se dégagent de la réglementation en vigueur : les équipements obligatoires et les équipements recommandés.  La première catégorie regroupe le vêtement réfléchissant dont le port est obligatoire la nuit, l’avertisseur sonore et le système de freinage. Soucieuses de la visibilité de l’engin, les autorités routières exigent les feux de position avant et arrière, et aussi des catadioptres. Pour ce qui est des équipements recommandés, le casque figure en tête de liste. À noter toutefois que le port d’accessoires de type écouteurs ou autre appareil sonore vous sera prohibé en cours de route. Même le fait de tenir un téléphone derrière le guidon d’un hoverboard est passible de sanction.

Les sanctions en cas d’entrave à la loi

Toute personne n’affichant aucune volonté de respecter cette réglementation écopera d’une amende, laquelle se décline en plusieurs classes. Une amande de classe 2, associée à un transport de passager ou d’une charge, est évaluée à 35 euros. La même sanction s’appliquera aussi à l’usager omettant de port d’un gilet ou équipement rétro-réfléchissant à la tombée de la nuit. Plus l’amende monte en classe, plus elle s’alourdit. Celles se trouvant en 4e classe vous couteront en effet 135 euros. Pour arriver à ce stade, vous devez être pris en flagrant délit de conduite d’EDPM sur le trottoir sans autorisation. Notez que les amandes de classe 5, fixées à 1500 euros, concernent tout excès de vitesse, c’est-à-dire dépassement des 25km/h autorisés.

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